On est partis sans forcément d’a-prioris sur ce qu’on allait manger (je savais juste que je voulais goûter au haggis et au fish and chips, ce qui ne mène pas loin) mais on a été plutôt agréablement surpris. Comme Seb s’est pris de passion pour la photographie culinaire, petit tour de nos dégustations locales :
Le haggis d’abord, servi avec de la purée (on s’est vite rendu compte que l’ingrédient de base de la cuisine écossaise était la patate) :
Oui, on en a pris une fois chacun, dans deux pubs différents, d’où la différence de présentation 
Globalement, servi sous cette forme (“haggis, neeps and tatties”) c’est un genre de hachis parmentier, mais en très épicé. Le buffet à l’hôtel proposait également du haggis, mais seul, sous forme de sortes de galettes − le goût est le même, mais en plus sec. Le haggis tout seul n’était proposé qu’en “entrée” dans les pubs et on n’a pas testé.
Le fish and chips ensuite :
Euuuh… du poisson pané avec des frites ?! C’est supposé se prendre en plat à emporter, mais bon… voilà, du poisson pané avec des frites : au moins, pas de mauvaise surprise ^^
Et les bangers and mash :
Des… saucisses et de la purée ! Servi dans la même sauce épaisse que mon haggis, plus haut. Délicieux, mais pas d’une légèreté à toute épreuve. Heureusement qu’on marchait toute la journée !
Voilà, avec ça on a fait le tour des incontournables, présents dans TOUS les pubs où on a mangé. Après, pour rester dans le classique, il y avait de la soupe :
Ici au potiron, et trop salée, mais ça ne se voit pas !
Diverses tourtes (au poulet, aux poissons…) :
Servies dans des cassolettes, avec éventuellement de la pâte au fond (Seb en a eu, mais pas moi) et recouvertes de purée. Pas forcément super présentables, mais très bonnes, là encore ! (À noter que certains pubs sont décidément moins chiches que d’autres sur l’accompagnement…)
Nous avons également testé un restaurant un peu plus chic, recommandé par nos deux guides de la ville, au cadre magnifique et aux menux peut-être un poil trop raffinés pour nous…
Entrées :
Soupe et saumon, en portions “resto chic”…
Les plats de résistance :
Poisson avec es brocolis et des épinards d’un côté, lièvre sur risotto à la betterave de l’autre. Délicieux, mais à déguster très lentement histoire de faire durer !
Et desserts :
Un gâteau aux noix et… un bleu d’Écosse (?) accompagné de biscuits salés et de sortes de fruits confits. Le fromage relevait de la torture, mais le reste était bon.
Nous avons également mangé “exotique” : thai et japonais. Mais dans les deux cas, c’était tout de même couleur locale !
Menus thai :
Poulet à la citronnelle, mais avec de l’aubergine et des potirons !
(Impossible de me souvenir de ce qu’avait commandé Seb ! En tout cas c’était emballé dans de l’omelette…)
Menus japonais :
Gyûdon au bœuf écossais…
“Bobby ramens” : comme des ramens, mais avec des spaghettis (?!). Le restaurant ne faisait pas du tout de sobas, au moins ce soir-là (initialement, je voulais des yakisobas, mais ça n’a pas été possible). Peut-être qu’en temps normal leurs ramens sont faits avec des nouilles japonaises ?
Le nom vient du fait que le resto se trouvait tout près de la Greyfriars Church, célèbre pour la triste histoire du chien Bobyy qui passa 14 ans à y venir passer ses journées sur la tombe de son maître. Hachikô peut aller se rhabiller ! Le toutou a sa tombe non loin de celle de son maître, et sa statue un peu plus haut dans la rue.
Et côté desserts/goûters, rien à redire, on s’est régalés et on a été les premiers surpris de ne pas prendre 5 kilos chacun au retour !
Un “delicious carrot cake” d’un café près de l’église Saint-Giles, effectivement délicieux…
… avec un “luxury hot chocolate” pour faire passer ^^
Crème brûlée au matcha (au resto japonais, forcément)
Un pudding sauce caramel… à peu près impossible à finir, définitivement le truc le plus lourd/écœurant qu’on ait mangé sur place (dans la catégorie “bon à manger”, précisons…)
Gâteau chocolat-menthe. Je serais bien en peine de dire si c’était du gâteau ou de la glace, la partie verte, en fait…
Il n’y a pas tout, mais le reste était moins caractéristique… ou carrément pas montrable. En tout cas, nous nous sommes purement régalés sur place, à l’exception d’un repas, une pure abomination, mais du coup je garde ça pour le billet consacré à cette journée bien particulière !
