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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 21:41
Allez, on se motive un peu !
Je vais essayer de décrire un peu plus en détail les sites que nous avons visités à Kyôto et dans les environs.

D'abord, quelques cartes pour mieux situer notre séjour de septembre dernier.

D'abord la vue la plus générale, où j'ai indiqué les différentes villes où nous sommes allés :



Kyôto, donc, où nous sommes restés le plus longtemps mais où n'avons vu qu'une infime partie de ce qu'il y a à admirer ;
Uji, un peu au sud, que je prenais pour une petite ville de province mais qui, renseignement pris, compte la bagatelle de 190 000 habitants - autant dire rien, pas vrai ? sur 67,55km² -, deux temples principaux et un très célèbre pont, mais nous sommes arrivés beaucoup trop tard pour réellement en profiter. La ville est célèbre pour avoir servi de théâtre à de grandes batailles aux XIIe et XIIIe siècles, ainsi que pour cultiver le meilleur thé vert du Japon et pour sa pratique de la pêche au cormoran sur le fleuve Uji ;
Nara, encore plus au sud, est une des anciennes capitales (pendant très longtemps, la capitale changeait de place à chaque nouvel empereur). Actuellement, le site touristique consiste en un vaste parc avec de nombreux temples et des daims obèses partout. Le clou du spectacle est le Tôdaiji, le plus grand bâtiment en bois du monde (et encore, ce n'est qu'une réplique "miniature" du temple d'origine : seulement 56m de long...) qui abrite un gigantesque bouddha. C'est aussi un des seuls bâtiments payants de Nara ;
Ôsaka, où nous avons séjourné les derniers jours, est pour le coup une des plus grandes villes du pays, et assez conforme à l'idée qu'on se fait du Japon moderne. Ne m'y étant pas sentie très bien, je n'en parlerai sans doute pas plus ^^
Et enfin Takarazuka, la plus à l'ouest, est avant tout célèbre pour sa troupe d'opérette entièrement féminine (les rôles masculins sont donc joués par des femmes, de la même manière que dans le nô et le kabuki les rôles féminins sont tenus par des hommes). Dans notre cas, ce n'est pas ce sommet du kitsch qui nous a attirés mais le musée Tezuka où nous voulions effectuer un reportage. Nous avons tout de même été servis pour le kitsch, mais dans un autre style, disons Pour ce que nous en avons vu, la ville semble davantage à échelle humaine, jolie et plutôt agréable.


Revenons sur Kyôto.

Il s'agit d'une ville ancienne, fondée au VIIIe siècle, sur un plan à la chinoise, en damier. Ce qui rend les déplacements, encore aujourd'hui, raisonnablement simples : les rues principales sont joyeusement parallèles ou perpendiculaires les unes par rapport aux autres. La ville est parcourue par une rivière, la Kamogawa, dont le débit était tristement faible quand nous y étions. Voyons un premier plan général :



J'ai indiqué les points les plus excentrés où nous sommes allés, et le A figure à peu près l'emplacement de notre hôtel (pas tout à fait, mais il s'est mis là tout seul par hasard donc bon). Pas mal, hein ? Bon, affreux pour les accès en bus, mais c'est un détail... L'université Seika, où nous avons fait un tour un matin, possède un cursus dédié au manga (raison pour laquelle nous y sommes allés, bien sûr). Elle est en pleine campagne, et nous avons eu le temps de nous inquiéter plusieurs fois de nous être perdus avant d'arriver à destination, les pieds dans une rizière !

Voyons maintenant Kyôto d'un peu plus près :



On voit bien les grandes rues à angle droit, et on aperçoit dans le coin en bas à gauche l'échelle de l'ensemble.
J'ai trop prolongé le trait indiquant l'hôtel, il devait en fait se situer un poil à gauche du 367 que ma ligne traverse.
Sur le plan, les croix gammées inversées indiquent les temples bouddhistes, et les dessins qui ressemblent à un π à deux étages les sanctuaires shintôistes.
Je crois que ce simple plan montre à quel point nous n'avons quasiment rien vu de la ville... Entre deux visites touristiques nous avons pas mal traîné dans la zone au sud du palais impérial, autour de la Kamogawa. Là où il y avait les librairies, les restos et les petites rues animées même une fois la nuit tombée...


Voilà. Maintenant que le décor est planté, je vais essayer de préciser un peu plus ce que nous avons vu (enfin ce que moi j'ai vu, en tout cas). Mais ce sera pour d'autres jours et d'autres billets !
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commentaires

D
Ah sympa !!!J'avais pas vu l'article, Dounet a une nouvelle fois consulté le blog sans m'en parler et je ne savais donc pas qu'il y avait un nouvel article...J'attends la suite avec impatience !
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E
<br /> Hé hé Là il faut juste que je retrouve mon petit bouquin sur le château de Nijô (qui doit<br /> être avec celui du Kiyomizu-dera d'ailleurs !)... et que je me dégage une heure ou deux pour rédiger l'article. Puis je pourrai de nouveau pleurer sur le palais impérial... ^^<br /> <br /> <br />